Les dépôts en couche géologique profonde (resp. leurs installations en surface) ont des effets sur l'économie, l'environnement et la société du site d'implantation. Il s'agit d'identifier ces effets à un stade aussi précoce et selon des critères aussi objectifs que possible. Depuis 2011, l'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a donc chargé INFRAS et les bureaux d'études Rütter Soceco et Ecosens d'effectuer une étude d'impact socio-économique et écologique pour chacune des régions potentielles. Le rapport final est à présent terminé. Il contient les conclusions suivantes :Économie : plus les secteurs de la construction, du génie civil, de la métallurgie et de l'usinage sont présents dans une région, plus la création de valeur et d'emplois ainsi que les recettes fiscales qui découlent de la construction d'un dépôt en couche géologique profonde seront importants. La construction d'un tel dépôt risque d'avoir des retombées plus négatives sur les régions qui comptent une part relativement élevée de secteurs sensibles (tourisme, agriculture).Environnement : les installations en surface ont un impact particulièrement élevé sur la consommation de surfaces, les surfaces d'assolement, le matériel d'excavation et les corridors à faune. Ils n'ont que peu ou pas d'effet sur les réserves naturelles et les zones de protection des eaux souterraines : les sites qui en contiennent ont d'emblée été exclues lors de la recherche de sites potentiels. Société : plus une région est densément peuplée, plus la croissance visée du milieu bâti est grande ; plus l'installation en surface est visible, plus les sites sont évalués négativement. Inversement, l'évaluation est moins négative si le site compte déjà des entreprises industrielles et artisanales. Toutes les documents: www.bfe.admin.ch/soew